Parrainage des étudiant·e·s de première année



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Entamé au début du mois de mars, le projet de parrainage des étudiant·e·s de B1 par des étudiant·e·s plus avancé·e·s dans leur cursus se poursuit durant la période de confinement. Retours d’expérience. 

Un parrain/une marraine, c’est un·e étudiant·e plus proche ses filleul.les., qui est là comme un grand frère/une grande soeur. On parle de projet mais aussi de plein d’autres choses. S’il y a des problèmes, des questions, on fait le pont avec le corps enseignant, on peut lui relayer des informations. Ludwig Voz, comme une dizaine d’autres étudiant·e·s de master, encadre une douzaine d’étudiant de 1er bachelier depuis mars dernier. 

Le projet de parrainage est un projet institutionnel, la Faculté d’architecture participe à une première phase pilote. Pierre Hallot explique : L’objectif du projet est d’aider les étudiant·e·s de première année dans un de leurs cours. Le choix s’est porté sur un cours spécifique à la faculté, l'atelier de projet d’architecture. 30% d’étudiant·e·s de B1 étaient en demande d’être parrainés. 12 parrains/marraines se sont portés volontaires pour encadrer des groupes entre 12 et 15 étudiant·e·s. Les étudiant·e·s ont besoin d’être rassurés sur les méthodologies liées au projet, à la construction des maquettes, mais aussi sur le passage au virtuel. 

Xavier Van Royen assure le suivi de terrain de ce projet. Je suis le lien entre l’institution et les parrains/marraines. Une fois par semaine,  je prends contact avec eux/elles pour voir comment cela se passe. A la base un agenda de réunions en présentiel parrains/marraines/filleul.e.s avait été fixé. Il a évidemment été complètement bouleversé par le confinement. Mais les équipes ont trouvé des manières alternatives de communiquer : Messenger, LifeSize, Whatsapp…

Confinement et parrainage : un soutien, autrement  

Anne-Sophie Mazziotta, étudiante de master (à droite sur la photo) : J’ai des rencontres régulières avec mon groupe de parrainé·e·s. A ce stade de l’année, les étudiant·e·s s’interrogent évidemment au sujet du jury final. Les membres de mon groupe sont satisfaits de l'enseignement en virtuel, tant pour les cours théoriques que les projets. Bien sûr, ils préfèrent le présentiel, même si ce n'est pas une option cette année. Les étudiants apprécient également le fait de pouvoir observer leur propre suivi et celui des autres étudiants de l’atelier sur la plateforme Miro, ce qui permet d’avoir une vue sur l’avancement de l’atelier.

Caroline Marola a de son côté eu davantage d’échanges individuels plutôt qu’en groupe avec ses parrainé·e·s. Le confinement a rendu l'objectif de créer du lien dans le groupe un peu plus compliqué. Par contre, j’ai eu des échanges avec plusieurs étudiant·e·s au sujet de questions techniques mais aussi au sujet de la  communication avec les enseignant·e·s. La situation actuelle fait que l’on se cramponne à son ordinateur et que tous les échanges passent par mail... en première, les étudiant·e·s ne savent pas toujours comment s’y prendre. Écrire aux enseignant·e·s les impressionne. Je les accompagne, et comme ils/elles sont plusieurs à partager la même difficulté, j’ai dans l’idée de créer une fiche pour les aider. 

Ludwig évoque lui aussi le confinement, une période inédite pour tous : Au début de la crise, tout le monde a été  troublé, on n’avait vu nos parrainé·e·s qu’une seule fois en réunion physique. J’ai essayé de les “garder avec moi” : j’ai pris régulièrement de leurs nouvelles. A distance, ils/elles restaient demandeurs d’une aide, d’un soutien. Ils/elles avaient le besoin de sentir qu’ils/elles n’étaient pas tout seul·e·s. Cela a été positif pour eux d’avoir à leurs côtés quelqu’un d’expérimenté par rapport aux études, qui connaisse comment faire, vers qui se tourner.  Beaucoup d’entre eux/elles s'habituent à la situation, commencent à savoir manipuler les moyens de communication, MIRO, par exemple. Par contre, certains se sentent “en retard” par exemple par rapport aux podcast. D’expérience, je sais que cela peut prendre beaucoup de temps si on ne va pas à l’essentiel. J’ai prévu une nouvelle réunion virtuelle la semaine prochaine. On va revenir sur le thème des jurys. (ndlr: les jurys sont des présentations par les étudiant·e·s à plusieurs étapes-clé de l’année de leur travaux devant un panel de personnes dont leurs enseignant·e·s, des personnes extérieures, les autres étudiant·e·s).

Partager son expérience et apprendre

Si elle aurait aimé rencontrer davantage ses filleul.e.s en mode “non virtuel”, Angelina Giglione (à gauche sur la photo) est contente de participer à l’expérience : Je trouve la démarche intéressante. Être plus loin dans le cursus me permet de guider les plus jeunes dans leur projet. Je me rends compte qu’il n’est pas facile en début de formation d’avoir confiance en ses idées, ses réalisations. Je les aide à prendre les remarques de leurs enseignant·e·s de manière constructive. 

Ludwig : J’étais intéressé par le parrainage notamment parce que je pense faire l'agrégation l’année prochaine. Je m’initie à la gestion d’un groupe au travers de cette expérience. Et puis cela crée des relations entre les étudiant·e·s de différentes années. Enfin, en tant qu'étudiant·e·s de master, cela me plaît de partager mon parcours, ma passion de l'architecture.

 

Parrainage dans myStudent (accessible seulement aux étudiants de la Faculté)

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