Réécritures : repenser et redessiner l'héritage du passé.

Présente tout au long de l’histoire, la réutilisation du bâti existant devient aujourd’hui une part essentielle de l’activité des architectes, en réponse à des impératifs écologiques et économiques de plus en plus prégnants. Or, concevoir la réutilisation implique le développement de compétences spécifiques, en termes culturels, techniques et sensibles. Ces compétences ne sont pas fondamentalement différentes de celles qu’appellent la conception de bâtiments ou ensembles neufs, dans le sens où ceux-ci s’inscrivent invariablement dans un existant, fût-il exclusivement naturel. Mais leur spécificité est proportionnelle aux valeurs patrimoniales dont le bâti existant est porteur.

Autrefois centrée sur la conservation ou la restauration des monuments historiques, la démarche de reconversion ou adaptive reuse s’applique à l’ensemble, ou presque, de l’environnement bâti existant, porteur de valeurs non seulement culturelles, mais aussi économiques et sociales. Face à ce patrimoine élargi, englobant une diversité croissante en termes typologiques et chronologiques, la démarche de reconversion se situe à l’intersection de la conservation et de l’architecture, et fait appel tant à la rigueur de la lecture historique et archéologique qu’à la créativité et la vision prospective.

Plusieurs ateliers de la filière s’inscrivent dans des collaborations internationales.

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