Hommage à l'architecte Christian Kieckens



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La Faculté d'Architecture est émue d'apprendre le décès Christian Kieckens. L'architecte renommé laissera un souvenir fort dans l'esprit des enseignant·e·s et des étudiant·e·s qui l'ont cotoyé. 

Pionner de l'architecture flamande des années 70

Norbert Nelles, enseignant : Christian nous a encore enthousiasmé récemment par son discours lors de la proclamation des prix de l'EAP à Aix-la-Chapelle en novembre. Mais il était surtout un des "pionniers" de l'architecture flamande des années '70 et a contribué à porter sa région à une reconnaissance internationale.

Dans un article, le magazine d'architecture A+ lui rend  hommage : Pour lui, l’architecture signifiait bien plus que la construction de maisons, c’était un mode de vie. Sa mort représente une grande perte pour la culture architecturale belge. Christian Kieckens avait 69 ans.

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Il disait aux étudiants : "Il faut travailler, travailler, travailler..."

Un enseignant de la Faculté, Aloys Beguin, évoque des souvenirs de celui qu'il a cotoyé en tant que collègue : C’était en 1996-1997 que Christian Kieckens a accompagné l’atelier de 5ème année de l’ISA St-LUC de l’époque ( avec John Berhaut et moi-même). Nous avions travaillé sur le quartier Ste Marguerite à Liège, à l’époque complètement saccagé par l’urbanisation routière et avec de nombreuses friches. Parmi les étudiants, il y avait Pénélope Clotuche, Sandrine Rigali, Francois Xavier Martiat, Isabelle Gilles et Nicolas Duvivier, Michael Perilleux, Elisabeth Gérard et Bruno Schindler qui avait fait un relevé complet des façades de la rue Ste Marguerite. Christian prenait le train à 6h du matin à Alost  pour être à Liège à 8h00, avec sa belle valise en aluminium, son cahier de notes, et toujours un beau livre inédit qu’il nous faisait découvrir. Je crois qu’en même temps, il enseignait à Tilburg et à l’AA à Londres ! Et il travaillait sur la maison Van Middelem-Dupont à Oudenburg, avec Alvaro Siza. J’ai un souvenir inoubliable où il devient tout rouge et en frappant ses deux poings sur la table, il disait aux étudiants: « il faut travailler, travailler, travailler… ».

Un article du journal Le Soir est consacré à Christian Kieckens.

Lire l'article du SOir 

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